À l'issue du procès des 'meurtres de la valise' en Nouvelle-Zélande, une femme a été reconnue coupable mardi. Le jury de la Haute Cour d'Auckland, située dans le nord du pays, a rendu son verdict après seulement deux heures de délibération, la jugeant responsable des faits.
Elle risque maintenant une peine de prison à perpétuité, avec une période de sûreté minimale de dix ans, conformément à la législation néo-zélandaise.
En 2022, la découverte des restes de deux enfants âgés de 6 et 8 ans, placés dans des valises dans un garde-meubles d'Auckland, avait suscité une grande médiatisation. Les autorités estiment que les enfants étaient décédés depuis trois à quatre ans avant d'être retrouvés.
Une descente dans la dépression
Hakyung Lee, une citoyenne néo-zélandaise originaire de Corée du Sud, a été extradée de son pays après que l'enquête policière l'ait identifiée comme la mère des enfants. Pendant le procès ouvert le 8 septembre, elle est restée silencieuse, assise entre un traducteur et un garde, le visage caché par ses cheveux.
Les avocats désignés d'office pour Mme Lee ont plaidé son innocence en raison de troubles mentaux, indiquant que le décès de son mari en 2017 l'avait entraînée dans une dépression grave. L'accusation a cependant soutenu qu'elle était consciente de ses actes et que les meurtres avaient été planifiés.
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