Les horlogers suisses espèrent une baisse des droits de douane et s'appuient sur leurs réserves aux États-Unis pour amortir le choc, avec des décisions cruciales en cas d'échec des pourparlers.
Le secteur a subi un impact sévère à cause des taxes de 39%, car pour garder le label 'Fabriqué en Suisse', la production doit rester locale, affectant 65 000 emplois l'an dernier.
Johann Rupert, patron de Richemont, propriétaire de Cartier et de marques horlogères, a récemment exprimé son espoir pour une résolution par la négociation.
Accord probable avec la Suisse
La marque Swatch a lancé une montre limitée avec les chiffres 3 et 9 inversés pour évoquer les 39% de taxes, promettant de l'arrêter si les États-Unis modifient leur politique.
Le ministre suisse de l'Économie a eu des discussions positives à Washington, et la présence de Donald Trump à un événement Rolex a soulevé des questions sur d'éventuels échanges.
Un secrétaire américain au commerce a mentionné un accord possible avec la Suisse, indiquant que les choses s'arrangeront progressivement.
États-Unis : marché principal des horlogers suisses
Les États-Unis représentent 17% des exportations horlogères suisses en 2024. Les envois ont fortement augmenté avant les taxes, mais sont maintenant suspendus en attendant la consommation des stocks, avec l'espoir d'une surprise positive.
En cas d'échec, des défis supplémentaires émergeront, mais les dirigeants évitent des décisions hâtives, comptant sur leurs stocks records aux États-Unis pour traverser la période.
Un analyste note que le secteur est en attente, avec des taxes qui resteront probablement supérieures à celles d'autres régions, créant un désavantage concurrentiel persistant.