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Le Parlement suisse adopte un projet d'assouplissement du télétravail

Sous la direction de la droite, le Conseil national a approuvé un projet qui prévoit d'allonger les heures de travail, de réduire le repos obligatoire et d'autoriser le travail le dimanche.

Le Parlement suisse adopte un projet d'assouplissement du télétravail
Le télétravail s'est installé dans les foyers et les employés ne souhaitent plus y renoncer.

Si vous pratiquez le télétravail, sachez que vous pourriez devoir être disponible pour votre employeur de 6 heures à 23 heures. Même en finissant tard, vous devriez recommencer à 8 heures le lendemain, avec seulement 9 heures de repos, qui pourraient être interrompues en cas d'urgence. Vous pourriez aussi travailler jusqu'à neuf dimanches par an, sans que votre contrat le mentionne. En effet, le Conseil national a accepté, par 119 voix contre 63, un projet provenant d'une initiative de 2016, visant à assouplir les conditions du télétravail.

Olivier Feller, le rapporteur, a indiqué que le télétravail est devenu une réalité inévitable. Il a expliqué que le projet cherche à concilier flexibilité et protection de la santé, sans prolonger la durée du travail, mais en permettant une organisation plus adaptée. Guy Parmelin a ajouté que les travailleurs pourraient répartir leur travail sur 17 heures pour s'occuper de leurs enfants ou d'autres activités.

Le Parti socialiste a tout fait pour limiter le projet, sans résultat. Emmanuel Amoos a déclaré qu'il n'avait jamais vu une attaque aussi forte contre les droits des travailleurs. Il a protesté en disant que le projet menace la vie de famille et la santé. Samuel Bendahan a renchéri en qualifiant le projet de cheval de Troie qui détruit le droit du travail sous prétexte de flexibilité.

C'est maintenant au Conseil des États de prendre en charge ce sujet.