Vendredi, le CIO a donné son accord pour la participation d'athlètes russes et biélorusses aux Jeux olympiques de 2026 à Milan-Cortina, sous bannière neutre et avec des règles strictes, en reprenant le modèle des Jeux de Paris.
Kirsty Coventry, la nouvelle présidente du CIO, a expliqué aux médias que la commission exécutive utilisera la même méthode qu'à Paris, permettant aux sportifs de concourir individuellement sous drapeau neutre, sans connections militaires et sans appui public à l'invasion de l'Ukraine.
Cette décision, anticipée depuis des mois et prise lors d'une réunion à Milan, n'est pas une surprise, car Kirsty Coventry avait aidé à mettre en place la solution parisienne et ne l'a pas contestée depuis.
Exclusion pour certains sports
Dès son élection en mars à la tête du CIO, Kirsty Coventry a souligné qu'il est important pour le mouvement olympique de garantir que tous les athlètes soient représentés.
La faible présence des Russes et Biélorusses à Paris, avec 25 athlètes et 5 médailles, a satisfait le CIO, qui visait à rassembler des sportifs du monde entier tout en évitant un boycott de l'Ukraine et de ses alliés proches.
La taille de la délégation russe et biélorusse dépend maintenant des fédérations internationales, responsables des qualifications, certaines interdisant encore ces athlètes de leurs compétitions.
Par exemple, la Fédération internationale de ski, dont les épreuves comptent pour plus de la moitié des podiums aux JO d'hiver, ainsi que celles de biathlon et de luge, excluent ces sportifs, tandis que la fédération de patinage autorise un participant par pays et par discipline.