Jeudi, l'Union européenne a donné son accord sous conditions pour le Kisunla d'Eli Lilly, un nouveau traitement contre Alzheimer qui suscite de vives discussions parmi les médecins.
Risques d'effets indésirables graves
Dans un communiqué, la Commission européenne annonce avoir autorisé la commercialisation du Kisunla, un médicament pour les troubles cognitifs légers liés aux débuts d'Alzheimer.
Parmi les avancées récentes, le Kisunla d'Eli Lilly, basé sur donanemab, et le Leqembi sont des options prometteuses pour soigner Alzheimer.
Ces traitements sont très contestés. D'un côté, leurs essais ont montré des progrès après des années d'échecs. De l'autre, l'amélioration est faible et certains experts la jugent insignifiante. Ils peuvent aussi causer des effets secondaires dangereux, comme des hémorragies cérébrales.
Réservé aux stades précoces de la maladie
L'UE, en suivant l'avis de l'EMA, a aussi approuvé Leqembi fin 2024 avec des restrictions après un refus initial. Pour le Kisunla, il est destiné uniquement aux patients en phase débutante d'Alzheimer sans mutation génétique risquée.
Maintenant, les pays de l'UE peuvent décider du remboursement. En septembre, la France a estimé que Leqembi ne méritait pas un remboursement accéléré, mais pourrait le revoir plus tard.
Hors de l'UE, le Royaume-Uni a approuvé ces traitements sans les rembourser, citant un coût élevé. Aux États-Unis, l'approbation est donnée, mais le remboursement dépend des assurances privées.