Les suspects arrêtés à Genève ne sont pas les premiers impliqués. L'enquête a commencé à Vaud le 11 juillet, où la police a surpris un conducteur dormant dans sa voiture. Ils ont découvert un appareil appelé «SMS Blaster», qui force les smartphones proches à se connecter pour envoyer un SMS réclamant le paiement d'une amende fictive.
Grâce à cette trouvaille, les enquêteurs ont identifié un fourgon à Genève via des images de surveillance. Son conducteur, un Suisse de 31 ans, a été appréhendé le 23 juillet et est incarcéré à Champ-Dollon. Son avocat, Me Nicola Meier, a indiqué que son client conteste toute accusation. Deux autres suspects de 21 ans ont été arrêtés à Genève en septembre et sont aussi détenus.
180 plaintes déposées à Genève
L'arnaque aurait coûté 3 millions de francs en Suisse romande, dont plus de 2 millions à Genève. Jusqu'à présent, 180 victimes ont porté plainte dans ce canton. Les perquisitions ont révélé que le matériel utilisé provenait de Chine. Les investigations continuent.