Jeudi, Novak Djokovic a affirmé que les conversations sur une refonte du calendrier du tennis professionnel se poursuivent depuis 15 ans, et que les joueurs manquent encore de cohésion sur ce point.
Il y a plus de 15 ans, je suggérais déjà de nous rassembler pour modifier le calendrier, a raconté le Serbe, classé cinquième mondial. Les joueurs ne sont pas assez unis, et les meilleurs doivent s'engager sérieusement, a-t-il ajouté à Shanghai, où il joue un Masters 1000.
Le retrait de Carlos Alcaraz, numéro un mondial, de ce tournoi, ainsi que plusieurs absences au WTA 1000 de Pékin, comme celle d'Aryna Sabalenka, ont relancé les échanges et les reproches sur le calendrier.
On a toujours la possibilité de faire des choix, a-t-il souligné.
Alcaraz, qui a quitté le Masters 1000 de Shanghai pour se reposer, a mentionné que le calendrier est très chargé et a demandé aux organisateurs d'intervenir. Coco Gauff a réclamé des saisons plus courtes, et Iga Swiatek a pensé à renoncer à certains tournois.
Le volume de matches dans le calendrier est un thème récurrent de débat depuis des années. Depuis 2023, la WTA exige que les meilleures joueuses disputent chaque Grand Chelem, dix tournois WTA 1000 dont Pékin, et six tournois 500. Des exigences semblables valent pour les hommes.
C'est un sport individuel, et on peut toujours prendre des décisions, a observé Djokovic. Mais certains refusent d'améliorer le sport pour le bien-être des joueurs, a-t-il regretté. Il commence sa compétition vendredi à Shanghai contre Marin Cilic, 94e mondial.
Le champion de 24 titres du Grand Chelem, âgé de 38 ans, a opté pour réduire ses participations aux tournois et a pris un break de quatre semaines après sa demi-finale à l'US Open contre Alcaraz.
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