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Condamnation pour incendie volontaire d'un véhicule

Un individu a été condamné à une peine de prison après avoir incendié la voiture de son ex-épouse. Les flammes ont atteint sa maison, mais il n'y a eu aucune victime.

Condamnation pour incendie volontaire d'un véhicule
Un homme d'une cinquantaine d'années a reçu lundi une sentence de trois ans de prison, avec deux ans de sursis, pour avoir délibérément brûlé la voiture de son ancienne femme. Cet acte s'est déroulé samedi vers 3h40 à Collonges dans l'Ain, près de la frontière franco-suisse. Les répercussions auraient pu être bien plus graves. Le feu s'est étendu à d'autres automobiles et a endommagé la façade de la résidence où habitaient son ex-épouse et leurs deux enfants, selon le journal « Le Progrès ». D'après les sapeurs-pompiers, une intervention cinq minutes plus tard aurait entraîné l'asphyxie des occupants. Une voisine a alerté la famille à temps, permettant à tous de s'échapper sains et saufs. L'accusé, séparé depuis 2022 et en état d'ivresse cette nuit-là, a nié les accusations. Toutefois, son fils et sa fille l'ont reconnu sur des vidéos. Des vêtements découverts chez lui et l'analyse de son téléphone ont confirmé au tribunal qu'il était l'auteur de l'incendie. De plus, l'homme avait antérieurement été suspecté de dégradations sur le véhicule de son ex-épouse.

Un quingénaire a écopé lundi de trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour l'incendie volontaire de la voiture de son ex-femme, samedi vers 3h40 à Collonges (Ain/F), près de la frontière franco genevoise. Les conséquences de son acte auraient pu être bien plus dramatiques. Le feu s'est en effet propagé à d'autres autos; et surtout, à la façade de la maison occupée par son ancienne épouse et leurs deux enfants, relate «Le Progrès».

Si les pompiers étaient arrivés cinq minutes plus tard, les habitants des lieux auraient péri asphyxiés, selon les professionnels du feu. Une voisine a heureusement alerté la famille, qui s'en est sortie indemne. Séparé depuis 2022 et ivre la nuit de l'incendie, le prévenu a nié les faits. Son fils et sa fille l'ont cependant reconnu sur des images vidéos. Des vêtements retrouvés chez lui et l'analyse de son téléphone ont renforcé la certitude du tribunal qu'il était l'auteur du sinistre. Par ailleurs, l'homme a été mis en cause récemment pour des déprédations sur le véhicule de son ex-épouse.