Adèle Haenel a annoncé samedi devoir quitter la flottille internationale en route vers Gaza en raison d’une avarie technique sur son bateau. L’artiste et militante française avait embarqué début septembre à Tunis à bord de la «Global Sumud Flotilla».
La flottille, qui se présente comme la «plus grande mission maritime au monde pour briser le blocus israélien illégal de Gaza», comprend selon ses organisateurs une cinquantaine de bateaux, avec à bord plusieurs centaines de militants originaires de plus de 40 pays.
Dans une vidéo postée sur son compte Instagram, elle déclare «devoir quitter la mission maritime, suite au fait que le moteur du bateau» sur lequel elle se trouvait «a cassé».
La flottille avait signalé vendredi sur le même réseau social une avarie sur le «Family Boat», obligeant les organisateurs à redistribuer les passagers sur d’autres bateaux. L’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan a ainsi indiqué, sur son compte, avoir changé de navire.
«J’aurais tellement aimé aller jusqu’au bout de cette mission», explique Adèle Haenel, ajoutant que «ce qui compte, c’est que (...) les camarades qui sont sur la mer apportent l’aide humanitaire et brisent le blocus».
«Il faut mettre la pression sur nos gouvernements», a insisté Adèle Haenel. «Il faut qu’ils fassent respecter le droit international, il faut qu’ils mettent un terme au génocide et il faut qu’ils mettent un terme à la structure d’apartheid en Israël». «C’est ce vers quoi tous nos efforts doivent être tendus, que ce soit sur la mer ou sur la terre».
Parmi les personnalités à bord figure également la militante suédoise Greta Thunberg. Un collectif d’artistes et personnalités a par ailleurs réclamé samedi aux gouvernements français et belge «la protection diplomatique» de la flottille, qui affirme avoir fait l’objet d’attaques de drones sur son chemin.