«C’était comme être dans un rêve», a reconnu le gardien de but de Lille Berke Özer à propos de ses trois arrêts sur le même penalty, retiré deux fois (deux essais pour Artem Dovbyk et un pour Matias Soulé), face à l’AS Rome (1-0), jeudi en Ligue Europa.
«Personne ne peut s’attendre à stopper trois penaltys dans une même soirée. C’était comme être dans un rêve pour moi», a déclaré le portier turc en zone mixte.
«La première tentative, je savais que je pouvais l’arrêter, mais les deux autres, c’était vraiment bizarre, je ne sais pas quoi dire. Avant le match, j’avais promis à ma fiancée que je n’encaisserai pas de but, je ne m’attendais à ce que cela se passe comme ça», a-t-il souri.
«S’il y en avait eu un quatrième, j’aurais pu l’arrêter aussi»
«Sur la première tentative, l’arbitre a dit que Romain (Perraud) était entré dans la surface avant que le joueur de la Roma ne le tire. Sur la seconde seconde, je m’étais trop avancé. La troisième tentative a été validée, mais s’il y en avait eu un quatrième, j’aurais pu l’arrêter aussi», a encore assuré le gardien turc.
Arrivé cet été en provenance du club turc d’Eyüpspor pour succéder à Lucas Chevalier, parti au Paris SG, Özer, 25 ans, ne se considère pas comme un spécialiste de l’exercice, même s’il avait déjà stoppé un penalty sous le maillot lillois contre Lorient.
«C’est la première fois de ma carrière que j’arrête trois penaltys dans un match, je dois remercier le staff et les entraîneurs. Dès que je suis arrivé à Lille, j’ai senti leur confiance», a-t-il expliqué. «Ce qui est important, c’est qu’on ait gagné ce match, pas que j’ai arrêté trois pénaltys», a-t-il conclu.