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Les partisans du Hezbollah commémorent l’assassinat de leur chef

À Beyrouth, des milliers de partisans du Hezbollah se réunissent pour honorer Hassan Nasrallah et rejettent le désarmement.

Les partisans du Hezbollah commémorent l’assassinat de leur chef
L'ancien dirigeant du Hezbollah a été tué lors d'une attaque israélienne le 27 octobre 2024.

Des milliers de partisans du Hezbollah affluent samedi au mausolée de leur chef assassiné par Israël il y a un an jour pour jour, affirmant leur refus d’un désarmement de la formation pro-iranienne exigé par le pouvoir libanais.

Affaibli par une guerre meurtrière avec Israël, à laquelle un cessez-le-feu a mis fin en novembre, le mouvement chiite organise une série de commémorations pour l’anniversaire de l’assassinat de Hassan Nasrallah.

Brandissant les fanions jaunes de leur groupe et des drapeaux libanais et iraniens, les partisans du Hezbollah se rassemblent au mausolée proche de l’aéroport de Beyrouth, tandis que des hauts-parleurs diffusent des chants partisans et religieux, selon un journaliste de l’AFP.

L’ancien chef du Hezbollah avait été tué dans une frappe israélienne spectaculaire sur la banlieue sud de Beyrouth, le 27 octobre 2024. Son successeur désigné, Hachem Safieddine, a lui aussi trouvé la mort dans un autre raid, début octobre.

Wissam Hodroj, un employé de 51 ans qui travaille en Irak, est venu assister aux commémorations au cours desquelles le nouveau chef du Hezbollah, Naïm Qassem, doit prononcer un discours samedi après-midi, en présence du secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Larijani.

«Ce qui s’est passé depuis la dernière guerre a renforcé notre détermination (...) nous ne livrerons pas nos armes», assure-t-il.

Zahraa Haidar, une étudiante de 18 ans, abonde: «Nous passons par des moments difficiles (...) nous sommes déterminés à ne pas livrer nos armes et à ne pas nous soumettre à l’ennemi» israélien.

Le Hezbollah est soumis à une intense pression pour livrer ses armes à l’Etat. L’armée libanaise a d’ailleurs élaboré un plan pour le désarmer, en commençant par le sud du pays, frontalier d’Israël.

Le mouvement avait ouvert un front contre Israël au début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, affirmant agir en soutien au Hamas, son allié. Les hostilités ont tourné à la guerre ouverte en septembre 2024, avant un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

Israël continue cependant de frapper régulièrement des cibles du Hezbollah au Liban.